Homme Inaccessible (Français) novel Chapter 1660

Chapitre 1660

Clément a agité la main et a dit :

– Ne t’inquiète pas, Édmond, j’ai juste une petite affaire personnelle à régler, et je reviendrai bientôt.

Edmond a demandé :

– Est–ce à Osaka ? Voulez–vous que je vous envoie escorter ?

Non, merci, a refusé Clément, sans révéler où il irait.

En fait, il ne savait lui–même pas pourquoi il avait tant à cœur lyo, peut–être par sympathie, par admiration ou par quelque sentiment dont il ne s’apercevait pas.

Maintenant, il avait juste envie d’aller voir lyo, et aussi de fui soigner la blessure.

Voyant que Clément s’obstinait à sortir tout seul, Édmond ne pouvait que renoncer à l’en dissuader, et lui a recommandé à plusieurs reprises d’être vigilant sur la route.

Et après, Clément est partie pour Kyoto, qui était situé à environ une heure en voiture de Tokyo.

Quand Clément est arrivé à Kyoto, il s’est fait tard et la neige a redoublé d’intensité.

Il est entré dans un restaurant qui se trouvait en face de lui et a pris le repas. À la caisse, il a demandé au restaurateur :

– Patron, est–ce que vous savez où est le manoir de la famille Nakayama?

Le restaurateur a répondu en souriant:

– Le manoir de la famille Nakayama est situé juste à côté du château de Nijō, et sa superficie est assez vaste. Au–dessus de la porte, il y a un panonceau sur lequel était écrit : Les Nakayama, c’est bien visible !

Clément a hoché la tête et a dit merci au restaurateur. Puis, il s’en est allé.

En ce moment, lyo venait de sortir du bain.

Aujourd’hui il y avait enfin de la neige, tant attendue, donc lyo était de très bonne humeur.

Elle a mis un très beau kimono, et s’est fait un chignon avec son épingle préférée. Puis, elle s’est empressée de venir seule dans la cour, en fauteuil roulant, pour admirer la neige.

Le manoir de la famille Nakayama avait en tout plusieurs cours, et la cour où se trouvait lyo était la plus isolée et la plus calme.

Il neigeait si fort que très vite, les cheveux d’lyo étaient couverts de neige.

Regardant les flocons de neige tourbillonner, lyo ne pouvait s’empêcher de crier de joie.

Saisie d’une pensée soudaine, elle a levé les yeux vers le ciel et a dit pieusement au fond de son cœur :

« Clément, qu’est–ce que tu fais maintenant ? Il neige aussi dans la Cité J? Tu… tu te souviens de hoi ? »